Depuis une année, je travaille pour un nouveau projet au Musée de la communication: MyMuseum.
Le but? Constituer une collection riche et (plus) variée dans les archives du musée!
Qu’est-ce qui a changé et marqué votre vie quotidienne? Quelles histoires manque-t-il au Musée de la communication et faut-il impérativement raconter? C’est ensemble seulement que nous pouvons montrer comment nous vivons aujourd’hui, ce qui nous préoccupe et comment nous communiquons.
MyMuseum fait partie d’un projet participatif plus vaste, qui rassemble les domaines des collections et de la médiation culturelle.
Par le biais de diverses activités, jeux ou présences intra & extra muros, nous avons pour but de rassembler de nouvelles idées d’objets ou de thématiques qui devraient avoir leur place au sein du musée. Sur notre plate-forme en ligne, il est possible de consulter les objets proposés par autrui et de voter pour ceux que vous préférez et verriez bien entrer au Musée de la communication.
Que l’on prenne garde – il n’est pas si facile d’accumuler de nouvelles idées! Le musée possède déjà beaucoup de choses en rapport avec la communication et il s’avère difficile d’atteindre des communautés sises hors de la bulle muséale qui proposeraient quelque chose « de nouveau ». De loin l’idée que nous soyons stricts: pas tout le monde veut « participer » à ce projet, car finalement, c’est la volonté du musée de vouloir ouvrir ses portes à des décisions externes. Et ce qui est particulièrement difficile: l’image du musée comme « expert » bien ancrée dans notre société, bien (trop) rarement remise en question. Pourtant, communiquer est commun à tous les êtres sur cette planète et, en même temps, très personnel donc très varié – c’est justement pour cela qu’il est intéressant à mon avis d’ouvrir les champs des possibles et d’avoir des opinions différentes, des idées et propositions, auxquelles nous ne penserions pas forcément. L’exemple du linge en lin valaisan comme code binaire est à ce sujet-ci intéressant.
Suite à une première phase de vote en ligne, les dix idées avec le plus de voix sont insérées dans une station interactive au musée. Durant une seconde phase d’une année (!), les trois idées ayant le plus de voix seront définitivement collectionnées, soit ajoutées aux collections du Musée de la communication et exposées pendant une année – jusqu’à ce que les nouveaux objets proposés soient intégrés.
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