Il y a quatre ans, en juin 2016, je défendais mon travail de Master à l’Université de Lausanne. Le sujet? L’or brun bernois – l’Ovomaltine. Pendant plus d’une année, j’ai épluché dans plus de 500 références et films Ovomaltine. J’ai analysé les films des années 1930-1960 en m’intéressant plus spécifiquement aux lieux de projection de ces films. Car la télé, elle est arrivée qu’assez tard… Où étaient donc projetés ces films?
- Lors de soirées spéciales pour un public très ciblé, les femmes au foyer par exemple, se déroulant dans des salles communales, de paroisse, de gym, …
- Lors de séances de cinéma, plutôt urbains, mais pas seulement.
- Lors de visites guidées dans l’entreprise Wander à Berne puis à Neuenegg. Pour le grand public lors de journées portes ouvertes, ou pour des expert·e·s et spécialistes: médecins, chimistes, …
- Lors de foires et de grands événements publics, l’Olma, la Bea ou le Comptoir Suisse.
Dans les publications de Passé Simple et de la Revue historique vaudoise (2019), il est possible de consulter plus précisément les résultats de ces recherches – sportives, maltées! C’est ici!
Et parce qu’écrire c’est pas tout (!), j’ai lancé il y a quatre ans un cycle de projections de ces films Ovomaltine, avec le Lichtspiel, la cinémathèque bernoise, Wander SA, la maison mère d’Ovomaltine (de Caotina aussi!), la Cinémathèque Suisse, avec le soutien de Memoriav. Ce cycle continue en 2020 avec des films inédits, fraîchement restaurés – merci aux expert·e·s!
Le 21 octobre 2020 au Lichtspiel à Berne et le 8 décembre 2020 à la Cinémathèque à Lausanne, on peut découvrir la visite de la reine de Thaïlande dans les locaux de production de l’Ovomaltine, des touristes déambulant les rues de Berne et découvrant les spécialités locales, des publicités des années 1960, l’arrivée de nouveaux produits et des reportages, notamment sur cette matière première dont la Suisse est si fière, le lait – la base de toute bonne Ovomaltine.
Programme du Lichtspiel et programme de la Cinémathèque Suisse.